octobre suite
23.10.
Compliqué, le blogue. (J'ai écrit blogue, pas blog, je sais). On écrit, on voudrait rajouter dans le message précédent une chose, ça efface, il faut recommencer. Je voulais faire une page septembre, une octobre, etc... Rectifier, ajouter, intégrer telle chose, oubliée... C'est pas dans les normes, le blogue rechigne, il va falloir en passer par ses volontés. Ou alors, d'un autre côté, sur mon ordinateur perso, composer la chose comme je l'entends. Bref, je me soumets au grand Blogue. Les messages désormais s'ajouteront aux messages, déchronologiquement, comme il se doit. Lecture rétrospective, il paraît que c'est mieux, sinon les gens (quels gens?) peuvent croire que le blogue ne change pas, ne s'écrit pas.
Mais est-ce que lire c'est remonter un courant? Ici on nous demande de commencer par la fin. Donc on ne peut rien rajouter à ce qu'on a déjà écrit, on ne peut pas rectifier, préciser, puisque le lecteur (le lecteur?) ne peut savoir de quoi l'on parle. Ecrire, ça doit être toujours du nouveau, de l'innocent, du que rien n'a précédé. Ecrire, ça doit refuser la mémoire, effacer ce qu'on écrit. Tableau noir, en quelque sorte, ce blog. Coup d'éponge sitôt écrit. Buée sur la vitre.
Il faudrait pouvoir proposer deux sens de lecture. Choisir l'entrée.
C'est trop demander.
Grand silence, donc, de plus de huit jours. Comme un creux de vague, un tsunami à l'envers. Emporté par ça. Etre muet s'imposait. Etre loin aussi.
Portrait en fragments, finalement, ce blog. Mais dire cela ne satisfait pas. Un peu facile.
D'Orléans, revenu avec ça, vu au musée municipal:
Soit Chardin, de la Tour et van Dyck. Vu aussi, de mémoire, et en vrac, la salle des pastels (Perronneau, Coypel -autoportrait!-...) les portraits de Tintoret (vieil homme), de Cogniet (la famille), les têtes de Pigalle, et d'autres, aux noms oubliés.